A partir de Guelmin débute le Grand Sud, ce n’est pas encore le Sahara Marocain, mais le paysage change, la végétation est désertique, les premières dunes font leur apparition, on attaque le
Sahara.
La route , seul et unique moyen d’accès à l’Afrique noire, est empruntée par de nombreux camions au chargement plus qu’hasardeux , et à certains passages les bas côtés sont défoncés,
le croisement devient alors délicat, il ne faut pas trop ralentir pour ne pas être « embarqué » et ressortir rapidement du bord.
Tan-Tan est en vue, contrôle de police et gendarmerie à l’entrée, sans surprises, nous y croisons un français de l’Allier en 2chevaux camionnette ! il nous dit qu’il vit ici et nous demande des
nouvelles du pays, il nous préviens aussi des contrôles de vitesse au radar,
effectivement il y en a 3 et bien planqués ! c’est devenu un sport très pratiqué aux entrées de ville au Maroc et avec les derniers modèles de jumelles laser.
Carrefour de Tan-Tan Plage, re-contrôle gendarmerie devant le monument aux requins, nous allons au camping « les sables d’or » où nous passerons la nuit.
C’est tout neuf, très propre, et nous commandons du poisson grillé pour le soir, il nous sera servi au camping car accompagné de crudités et frites pour moins de 80 dirhams ! et pour 3 !
Balade sur la plage après manger, il fait froid ! 20° maxi ! et nous sommes en juillet ! la nuit n’en sera que plus agréable.
Nous nous réveillons dans la brume de mer, il fait toujours aussi frais, - de 20°, après avoir fait les services et réglé, nous passons par le centre ville, pas grand chose d’intéressant, nous
allons au port tout proche pour acheter du poisson, mais on se fait refouler, entrée interdite !
pourquoi ? pas de réponse !
Tant-pis, on en achètera ailleurs, nous prenons la route pour Laâyoune, je suis obligé de mettre les essuie-glaces, le brouillard nous permet tout juste de voir la mer pourtant nous sommes sur les
falaises à moins de 50 mètres du bord !
Tout le long de cette falaise des cabanes en bois recouverte de plastiques servent d’abris aux pêcheur qui lancent leur lignes du haut de ces falaise hautes de plus de 30 mètres, 50 pour certaines
!
C’est une pêche à haut risque, toute perte d’équilibre se soldant par une chute, et les morts sont fréquents.
Mais c’est leur seul moyen se survie, alors…
L’oued Chebeca est un lieu privilégié pour la pêche, son estuaire est propice à la pêche de la courbine.
Ensuite l’oued Ma Fatma, lieu de séjour préféré des camping caristes pêcheurs, un grand parking est à disposition, les flamants roses en prime.