Voyage en Sicile, Jour 3:

 

 

 

Le vent a soufflé fort toute la nuit et, surprise, il a chassé tous les nuages !

 

Je sors Laura, il fait froid ! La neige est à quelques dizaines de mètres au dessus du parking.

 

Après le petit déjeuner nous allons essayer d'approcher l'autre cratère, celui de l'éruption de 2001

 

L'ascension est difficile, la pente raide et les morceaux de pouzzolane roulent sous nos pieds, le vent de face n'aide pas non plus.

 

Mais nous atteignons quand même la crête du cratère, c'est un des nombreux qui se forment lors d'une éruption, le magma ne sortant pas systématiquement par la cheminée principale.

L'Etna est le plus important volcan actif d'Europe et un des plus actifs du monde, actuellement il ne laisse échapper que des fumerolles, signe que la « soupape » est ouverte, le risque deviens plus important quand un bouchon se forme, là sa colère peut être violente, voir dévastatrice lors de certaines de ses éruptions, nous en verrons un exemple en descendant dans la coulée de sa dernière éruption.


Pour l'instant le géant dort, tant mieux pour nous, et le spectacle est magnifique, dommage que les installations et les 4X4 soient fermées à cette époque, pas question d'atteindre le sommet.


Nous redescendons et allons refaire un tour dans le cratère Silvestri puis prendre un café et acheter des cartes postale au bar du même nom qui a été épargné de justesse lors de la dernière éruption, la coulée de lave ayant effleurée ses murs.

 

 

 

 

Nous repartons par la route du Sud au milieu des champs de lave noire, une maison détruite laisse entrevoir son toit au détour d'un virage.

 

Nicolosi délimite la fin du parc naturel de l'Etna, les anciennes coulées y sont encore bien visibles, certaines étant descendues jusqu'à Catane, en bord de mer.

Catane, parlons-en ! Déjà à quelques kilomètres de la ville la circulation s'intensifie, puis c'est carrément les bouchons, les voitures stationnées n'importe comment empêchant tout écoulement du trafic, on m'avais prévenu, mais je ne pensais pas que ce serrait de cette ampleur !

Nous nous extirpons difficilement de ces embouteillages et rejoignons l'autoroute, dégagée, elle !

 

 

 

 

Nous ferrons l'impasse sur la visite de cette ville et c'est vers midi que nous arrivons à Syracuse par une autoroute toute neuve gratuite,

Ici aussi de gros bouchons pour atteindre l'aire de camping-car Von Platen, idéalement située en ville, de toute façon c'est la seule alternative pour visiter cette ville, les parkings des quais étant interdits aux camping-cars,

 

 

 

 

 

Nous nous installons sur l'aire qui nous est réservée, ombragée par les eucaliptus, 220V à disposition, les enfants jouent sur l'herbe, nous déjeunons et à 13H30 nous partons pour la visite de la ville, il fait 26° à l'ombre, je regrette de n'avoir pas pris de short !

La cathédrale moderne de la Vierge aux larmes sera notre première étape, magnifique !

Nous traversons la ville nouvelle et atteignons le pont qui permet l'accès à l'Ortygie, la ville ancienne.

©vadrouilles en campingcar

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