Tout de suite après, les premières stations détaxées, nous y ferrons le plein d’un Gas-oil à 32
centimes d’euro le litre ! c’est quand même bien agréable, il faut dire qu’ici les distances entre 2 villes sont sans commune mesure avec la France, facilement 400 kms.
Ce sera aussi la rencontre avec les troupeaux de chameaux (oui, je sais, c’est des dromadaires !) qui traversent la route sans se soucier des voitures ou camions, c’est aussi les premières dunes qui
commencent de prendre possession de la route, mais ici rien de méchant, le temps est calme.
Passé Akhfenir, nous nous arrêtons à l’auberge « la courbine d’argent », tenue par des Français, nous y déjeunerons en compagnie d’autres compatriotes venus passer ici des vacances de pêche, c’est
la spécialité de la maison, spécialité de poissons que l’on retrouvera dans nos assiettes.
Après cet excellent repas, et un café pris avec Paul le maître des lieux, nous allons faire une visite à la lagune de Khnifiss-Naïla, c’est à une trentaine de kilomètres d’Akhfenir.
Un militaire nous accueille, nous pouvons si nous le désirons rester passer la nuit sur le parking qui surplombe la lagune, mais nous préférons seulement aller voir au pied des falaises la lagune
de plus près.
On nous a signalé la possibilité de faire une balade en bateau sur la lagune, mais personne n’est présent malgré les nombreuses embarcations au bord, nous remontons et demandons au
gardien si il y a une possibilité ?
non, pas à cette saison, vous êtes les seuls touristes, les pêcheurs ne sont pas là !
Tant-pis, la lagune est magnifique vue d’ici, les nombreux flamants et les dunes en fond qui plongent dans l’eau, ça ressemble à une carte postale.
Toujours cette route rectiligne, les dunes de plus en plus proches, Tarfaya est signalé à 100 kms, nous nous éloignons de la côte, la température qui était de 25° augmente vite, d’un coup au
détour d’une grande dune, un lac salé, immense, et une grande partie est exploitée.
C’est la saline de Sebkha Tarzgha, une saline de 6000 ha, qui produit 20 millions de tonnes par an !
Impressionnant ! au loin on croit voir de l’eau en surface, non ! ce n’est qu’un mirage !
Nous arrivons à Tarfaya, je m’attendais à une ville importante, en réalité c’est quelques cubes de béton, disséminées aux abords d’un petit centre ville, noyé dans le sable, qui essaye tant bien
que mal de survivre grâce à un petit musée de l’aéropostale, mais fermé à cette période.
C’est aussi un port de pêche sardinier, une ligne de ferry pour les Canaries toutes proches avait bien été mise en place, mais la vétusté des bateaux en a eu raison, le dernier qui en est partit à
fait naufrage à quelques encablures du port !